Affichage de permis

Le maire de Montpellier, Michaël DELAFOSSE, délivre 2 permis de construire sur le terrain de la Cité Bergère, l’un au bénéfice de la famille COLOMINA, propriétaire des lieux, l’autre au bénéfice du promoteur Les Nouveaux Constructeurs. Ces permis donnent le feu vert à la construction de deux immeubles, pour un total de 69 logements.

Pour les voisin·es, c’est la surprise et la consternation, d’autant plus que la famille Colomina avait toujours nié son intention de vendre ! Et pourtant, dans les coulisses, le projet semblait bien en route !

Envoi des premiers documents

Les services de la mairie nous envoient les documents constituant le permis de construire. Plus de 100 pages à décortiquer, avec nos yeux de néophytes !
Nous découvrons à ce moment-là que le projet a été initialement déposé en mairie en juillet 2024. Complété plusieurs fois, les dernières modifications sont mentionnées à la date du 01/08/2025.
Aucune trace de ces derniers éléments…

Lancement de la pétition

Une pétition « Contre la disparition de la dernière terre agricole du centre-ville de Montpellier ! » est lancée sur change.org. Le nombre de signataires monte rapidement, montrant que les enjeux dépassent très largement les intérêts strictement locaux.

Rencontre d’élus de la majorité

Une délégation du collectif rencontre trois élu·es de la majorité municipale sur la place des Beaux-Arts :

Laurent NISON (délégué aux grands travaux, à l’embellissement de la ville et du cadre de vie, à la coordination des travaux) 

Marie MASSART (déléguée à la politique alimentaire et à l’agriculture urbaine) 

Stéphane JOUAULT (délégué à la nature en ville et à la biodiversité)

Pour la première fois, nous prenons connaissance de discussions qui durent depuis environ 3 ans entre la mairie et les propriétaires. La mairie assure avoir « sauvé » 80% de la parcelle en la classant Espace vert à protéger dans le PLUi (à peine voté le 16/07/2025 et applicable à partir du 25/08/2025). Car selon eux, les propriétaires prévoyaient de bétonner l’ensemble de la parcelle maraichère.

La discussion est polie et informative, mais il reste beaucoup de zones d’ombre, et les chiffres évoqués par les élu·es ne correspondent pas aux réalités des permis de construire qui ont été examinés par le collectif. Il va falloir creuser davantage…

Interpellation du maire

A l’occasion de la Foire aux associations, le collectif interpelle le maire M. Delafosse. Nous sollicitons un rendez-vous avec lui directement, comme nous l’avions fait par écrit, sans succès.
Il nous met en contact avec son directeur de cabinet.

Naissance d’un site internet

Le site internet du collectif est créé (vous y êtes !), et un compte e-mail voit le jour pour traiter les nombreuses sollicitations : collectif@preservonslacitebergere.fr

Rencontre avec M. Delafosse

Une nouvelle délégation du collectif Préservons la Cité bergère rencontre officiellement le maire. Celui-ci va confirmer l’historique présenté précédemment : la famille est venue vers eux initialement avec un projet de construction sur toute la parcelle. Le mairie insiste sur son combat pour préserver une partie maraichère, en classant une partie de leur propriété en Espace vert à protéger.

La bataille de chiffres se poursuit car nous sommes en désaccord le qualificatif de « succès ». Selon nos calculs, seuls 40% de la parcelle aujourd’hui exploitée sont conservés, soit 1600 m2 environ.

Recours gracieux

Par le biais de Maitre Tamaris FÜRSTENHEIM, un recours gracieux est envoyé aux porteurs du projet immobilier : la mairie de Montpellier, la famille propriétaire (qui construit un immeuble en son nom) et le promoteur.

Rencontre avec les propriétaires à la mairie

A notre demande, une rencontre s’est tenue dans les locaux de la mairie avec une délégation du collectif, les propriétaires, Laurent Nison et des représentants du cabinet du maire. Notre objectif était de proposer des solutions alternatives (avec plusieurs scenarii proposés) en permettant une juste compensation financière aux propriétaires actuels. Malheureusement toute proposition a été rejetée et les propriétaires ne souhaitent pas d’autre alternative que le projet immobilier consistant en la construction de 69 logements.